Vendredi matin, la Conférence du TNP est entrée dans une phase plus active avec l'ouverture du débat dans la commission I (celle du désarmement). De nombreux pays ont fait des déclarations fortes pour dire qu'il fallait que les mesures de désarmement, notamment les "13 étapes pratiues" adoptées en 2000, fassent l'objet d'un calendrier.
L'Organisation des Pays non-alignés a déposé un document de travail pour faire connaître ses propositions pour l'application de l'article VI et des 13 étapes en proposant trois phases. Une première phase 2010-205 basée sur la réduction des menaces nucléaires et de premières mesures de désarmement ; une phase 2015-2020 centrée sur la réduction des arsenaux et la promotion de la confiance ; une troisième phase 202062025 sur la consolidation d'un monde dénucléarisé.
Les Philippes ont également appelé à un calendrier de mesures, pouvant être incluses dans une Convention d'Abolition des armes nucléaires.
En même temps, les puissances nucléaires dont la France ont estimé que l'implémentation de l'article VI était de la responsabilité de tous (et pas seulement des puissances nucléaires...).
La France et les États-Unis ont prétendu que la prévention de la prolifération était la condition nécessaire du désarmement, suivant en cela la déclaration commune des P5 (les cinq puissances nucléaires) qui renvoie le désarmement à un lointain futur, estimant que les autres États devaient d'abord "créer les conditions" qu'ils estimaient nécessaires avant de remplir leur obligations vis à vis de l'article VI.
Ils estiment que 'tous les autres États doivent contribuer à atteindre pleinement ces buts de désarmement en créant un nécessaire environnement de sécurité, en résolvant les tensions régionales, en promouvant la sécurité régionale et en accomplissant des progrès dans toutes les sphères du désarmement". L'ambassadeur de France, M. Danon, a estimé que ces conditions étaient importantes "afin que le désarmement nucléaire ne s’accompagne pas d’une course aux armements dans d’autres domaines".
L'après-midi, dans une des présentations des ONG, Rebecca Johnson du Acronym Institute for Disarmament Diplomacy répondit, “si nous repoussons l'élimination des armes nucléaires jusqu'à ce que le monde ait atteint un seuil idéal de paix et de stabilité, nous n'obtiendrons jamais ni désarmement ni sécurité".
Lors de ce même après-midi, les représentants de la société civile se sont adressés à la Conférence. Parmi les treize interventions, il faut noter la forte impression laissée par Jody Williams, l'ex-coordinatrice de la campagne anti-mines, celles des maires d'Hiroshima ou Nagasaki ou celle de M. Taniguchi Sumiter, un survivant du bombardement de Nagasaki, dont l'émouvant récit a rappelé cette vérité fondamentale, toute bombe nucléaire est contraire aux lois humanitaires et devrait être interdite de ce point de vue.
9 mai 2010
L'Organisation des Pays non-alignés a déposé un document de travail pour faire connaître ses propositions pour l'application de l'article VI et des 13 étapes en proposant trois phases. Une première phase 2010-205 basée sur la réduction des menaces nucléaires et de premières mesures de désarmement ; une phase 2015-2020 centrée sur la réduction des arsenaux et la promotion de la confiance ; une troisième phase 202062025 sur la consolidation d'un monde dénucléarisé.
Les Philippes ont également appelé à un calendrier de mesures, pouvant être incluses dans une Convention d'Abolition des armes nucléaires.
En même temps, les puissances nucléaires dont la France ont estimé que l'implémentation de l'article VI était de la responsabilité de tous (et pas seulement des puissances nucléaires...).
La France et les États-Unis ont prétendu que la prévention de la prolifération était la condition nécessaire du désarmement, suivant en cela la déclaration commune des P5 (les cinq puissances nucléaires) qui renvoie le désarmement à un lointain futur, estimant que les autres États devaient d'abord "créer les conditions" qu'ils estimaient nécessaires avant de remplir leur obligations vis à vis de l'article VI.
Ils estiment que 'tous les autres États doivent contribuer à atteindre pleinement ces buts de désarmement en créant un nécessaire environnement de sécurité, en résolvant les tensions régionales, en promouvant la sécurité régionale et en accomplissant des progrès dans toutes les sphères du désarmement". L'ambassadeur de France, M. Danon, a estimé que ces conditions étaient importantes "afin que le désarmement nucléaire ne s’accompagne pas d’une course aux armements dans d’autres domaines".
L'après-midi, dans une des présentations des ONG, Rebecca Johnson du Acronym Institute for Disarmament Diplomacy répondit, “si nous repoussons l'élimination des armes nucléaires jusqu'à ce que le monde ait atteint un seuil idéal de paix et de stabilité, nous n'obtiendrons jamais ni désarmement ni sécurité".
Lors de ce même après-midi, les représentants de la société civile se sont adressés à la Conférence. Parmi les treize interventions, il faut noter la forte impression laissée par Jody Williams, l'ex-coordinatrice de la campagne anti-mines, celles des maires d'Hiroshima ou Nagasaki ou celle de M. Taniguchi Sumiter, un survivant du bombardement de Nagasaki, dont l'émouvant récit a rappelé cette vérité fondamentale, toute bombe nucléaire est contraire aux lois humanitaires et devrait être interdite de ce point de vue.
9 mai 2010
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