dimanche 30 décembre 2018

III/III - Rétrospective 2018 : et si la paix et le multilatéralisme étaient au coeur de 2019 ?

Est-ce que des volontés politiques plus fortes émergeront en 2019 ? Personne ne peut le prédire mais au niveau mondial, il est clair qu'une majorité de pays, essentiellement non-alignés, modérés, puissances moyennes, est inquiète des durcissements des rapports internationaux, des positions "moi, d'abord" des États-Unis et aussi de la Russie. Cela explique sans doute que l'Assemblée générale des Nations unies ait voté fin 2017 et fin 2018 des résolutions convergentes. La première proclame 2019 "Année internationale de la modération" dans le but de faire mieux entendre les voix des modérés par la promotion du dialogue, de la tolérance, de la compréhension et de la coopération. Cette résolution sur la modération a été adoptée malgré l’opposition des États-Unis et d’Israël, ce qui doit faire réfléchir. Deux journées internationales nouvelles ont été crées.  La première décision, adoptée sans vote, proclame le 16 mai « Journée internationale du vivre-ensemble en paix » comme moyen de mobiliser régulièrement les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité.
La seconde décision, prise en décembre dernier par l’Assemblée générale, proclame le 24 avril « Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix ». Cette résolution a été la seule de la séance à avoir été mise aux voix, à la demande des États-Unis. Le texte a été adoptée par 144 voix pour et l’opposition des États-Unis et d’Israël.
Enfin, la décennie qui s'ouvre, 2019-2029, sera labellisée "Décennie Nelson Mandela pour la paix".
Journées ou année internationale, d'aucuns ricaneront sur l'inefficacité de ces décisions, sans voir qu'elles manifestent des évolutions d'idées positives qui cheminent de manière parfois peu visible mais bien réelle. Elles vont être utiles notamment au plan local, régional ou national à des dizaines ou centaines d'initiatives petites ou grandes en faveur de la paix, du vivre ensemble, de valorisation de la diplomatie sur la force, permettant ainsi un travail très important d'éducation populaire d'associations et d'individus en faveur du refus de la violence dans les relations internationales.
Ces réflexions sur le vivre ensemble international, sur le multilatéralisme, ne peuvent pas être déconnectées pour les Européens d'échéances très concrètes. Il y aura, bien sûr, le 9 novembre, le 30e anniversaire de la chute du Mur de Berlin qui obligera à continuer le travail de réflexion sur l'échec de l'expérience politique des pays dits communistes, sur la coupure persistante entre deux parties de l'Europe sur un nombre important de problèmes de société. Mais le débat sur l'avenir de l'Europe s'ouvrira bien avant avec la campagne électorale des élections européennes qui auront lieu du 23 au 26 mai. La crise économique, les promesses démagogiques et populistes ont accentué des tendances centrifuges dabs l'Union européenne. En France, le débat sera vif entre "européistes béats" et partisans de la sortie de l'Union ou réformateurs des politiques européennes actuelles sans forcément sortir des traités. Nous y reviendrons en gardant à l'esprit qu'une des leçons principales des deux Guerres mondiales a été de comprendre que leur naissance vient de la division et de l'affrontement des puissances européennes entre elles...
Dans ce débat européen, la question de l'engagement plus fort de l'Europe au service de la paix et de la démilitarisation des relations internationales doit plus émerger. L'Union européenne ne tient pas suffisamment sa place dans l'action politique pour l'interdiction des armes nucléaires, le contrôle beaucoup plus drastique des ventes d'armes, la reconnaissance universelle de la Palestine comme état souverain. Nous sommes à l'heure des voeux. Permettez-moi, en ces dernières journées de 2018, de rêver de pétitions sur ces trois sujets qui rassemblent elles-aussi 2 voire 3 millions de signatures...
Le 30 décembre 2018

II/III - Rétrospective 2018 : paix, développement durable ensemble

2018 a été une année de contrastes, de reculs et d'avancées, illustrant combien l'action des citoyens et citoyennes, des opinions publiques est primordiale aujourd'hui pour faire progresser les solutions aux problèmes de notre planète, qui ne peuvent plus reposer sur la seule action des États. Avec opiniâtreté, l'action pour faire ratifier le traité d'interdiction des armes nucléaires s'est poursuivie : à ce jour, 69 pays l'ont signé et 19 l'ont ratifié sur les 50 signatures nécessaires. Les huit rassemblements organisés en France le 14 octobre sur les sites nucléaires militaires ont eu un succès limité mais ont montré qu'il fallait agir partout pour exiger que la France signe ce traité et prenne des initiatives pour le faire soutenir.
Faire s'exprimer l'opinion publique à des niveaux inédits, c'est ce qu'ont décidé les quatre ONG (Notre affaire à tous, la Fondation pour la Nature et l'Homme (ex-fondation Nicolas Hulot), Greenpeace France et Oxfam) dont la pétition qui vise à soutenir un recours contre l'État français en justice pour qu'il «respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits» va bientôt franchir le cap des 2 millions de soutiens, obtenus en moins de deux semaines.
Agir ensemble dans le cadre de la maison commune des terriens, l'Organisation des Nations unies, est une des leçons, une nouvelle fois, de l'année 2018. Sans l'existence des Nations unies, la difficile question des migrations n'aurait pas pu être abordée de façon sereine et équilibrée comme cela a été fait en décembre à Marrakech. L'Assemblée générale de l’ONU a ainsi ratifié à une très forte majorité le pacte de Marrakech pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Cinq pays seulement ont voté contre : États-Unis, Hongrie, République tchèque, Pologne et Israël. Certes, ce texte n’est pas contraignant. Néanmoins, tout en reconnaissant la souveraineté nationale, il recense une série de principes, comme la défense des droits humains et celle des enfants. Il prône aussi l’interdiction des détentions arbitraires, n’autorisant les arrestations qu’en dernier recours. Plus de 60 000 migrants clandestins sont morts depuis 2000 lors de leur périple, selon l’ONU. En même temps, voyons que 15 % seulement des migrants vivent dans des pays développés. 85% d'entre eux sont déplacées à l’intérieur de leur propre pays ou dans un autre pays en développement.
Résoudre les conflits existants mais aussi faire des progrès dans les objectifs de développement durable promus par les Nations unies, est plus que jamais un immense défi politique pour asseoir des solutions de paix sur des consensus sociaux.
Les taux d’extrême pauvreté ont été réduits de plus de moitié depuis l’an 2000, une réalisation remarquable, certes, mais une personne sur dix dans les régions en développement vit encore avec moins de 1,90 dollar par jour et des millions d’autres ne gagnent guère plus. Des progrès significatifs ont été enregistrés dans de nombreux pays d’Asie de l’est et du sud-est, mais jusqu’à 42% de la population subsaharienne continue de vivre sous le seuil de pauvreté (statistiques de la Banque mondiale). Alors que le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans a baissé dans son ensemble, la proportion des décès est en augmentation en Afrique subsaharienne et en Asie du sud. Quatre décès sur cinq d’enfants ayant moins de 5 ans ont lieu dans ces régions.
En même temps, alors qu'il faut intensifier les financements publics et privés pour atteindre ces objectifs de développement durable d'ici 2030, l’aide publique au développement s’est établie à 146,6 milliards de dollars en 2017, en baisse de 0,6% par rapport à 2016 en termes réels.
Le bilan de l'année 2018 montre clairement que partout, où il y a volonté politique accompagnée de moyens, des résultats positifs significatifs sont obtenus sur la voie de la construction d'un monde vivable, durable et pacifié. C'est un formidable encouragement à agir dans ce monde que l'on présente trop souvent écrasé par le poids des fatalités, des puissances financières ou économiques. Le fameux "YES, WE CAN" révèle encore une fois toute sa potentialité humaine ! (à suivre : III/III - Rétrospective 2018 : et si la paix et le multilatéralisme étaient au coeur de 2019 ?)

I/III - Rétrospective 2018 : conflits, le primat de la politique sur la force

L'année 2018 a été marquée pour les Français, les Européens mais aussi pour les peuples autrefois "coloniaux", par le 100e anniversaire de la fin de la guerre 1914-1918, qui dévasta en grande partie l'Europe et causa plus de 18 millions de victimes.
La célébration à Paris fut civile et non pas militaire, malgré la pression de l'état-major, mais fut entachée par les déclarations inexcusables et scandaleuses du Président de la République, aboutissant à un éloge du traître Pétain. Le Forum pour la paix, souhaité par Emmanuel Macron et organisé les 11-12-13 novembre à Paris aurait pu être une bonne idée, mais son "verrouillage" vis a vis des ONG et de la société civile, la timidité devant des projets trop "subversifs" pour le pouvoir, lui a enlevé beaucoup de sa portée universelle. Ces "cafouillages", pour ne pas dire plus, de la Présidence française ont brouillé le message de soutien au multilatéralisme dans le monde, exprimé par Emmanuel Macron, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, qui s'opposait aux déclamations unilatérales de Donald Trump. Le comportement erratique de ce dernier, annonçant le retrait des USA du Traité INF sur les "euro-missiles", soutenant le président turc Erdogan, s'obstinant dans son projet de mur à la frontière mexicaine, fermant les yeux devant les provocations du président israélien Netanyahou, relançant des sanctions condamnables contres l'Iran, a fait, en partie oublier, ses efforts pour normaliser les relations avec la Corée du nord. La reprise des relations entre les deux Corées est une bonne chose, tout comme le fait que l’Éthiopie et l’Érythrée aient mis fin à 20 ans de conflit, en signant le 9 juillet, une "déclaration conjointe de paix et d’amitié", accord qui met fin à une guerre déclenchée en 1998 et qui a fait près de 80 000 morts. Bonne nouvelle également que le démarrage de pourparlers inter-yéménites, à Stockholm, sous l'égide de l'ONU, entre les rebelles Houthis, appuyés par l'Iran, et les partisans du gouvernement Hadi, soutenus militairement par une coalition menée par l'Arabie saoudite.
Ce conflit a levé un coin du voile sur les dérives des ventes d'armes françaises à ce dernier pays, armes qui auraient été utilisées, selon Amnesty International et l'ACAT, dans le bombardement des populations civiles yéménites, en contradiction avec le traité sur le commerce des armes, signé par la France et qui impose des critères éthiques à tous les transferts d'armements.
Cette question des ventes d'armes françaises aux pays du Moyen-Orient ainsi que les bombardements français sur la Syrie en avril dernier, décrédibilisent la position de la France dans la région. En l'occurrence, celle-ci s'est substituée illégalement au Conseil de sécurité, et n'a rien fait avancer sur le terrain, notamment, la diplomatie française n'a pris aucune initiative pour que l'OIAC (Organisme de contrôle de la Convention d'interdiction des armes chimiques) puisse renforcer son contrôle sur les stocks chimiques, existant encore sur le terrain.
Aujourd'hui, il est urgent de déboucher sur une solution politique en Syrie, en profitant de la défaite militaire des terroristes de Daesh, en discutant et enimpliquant toutes les parties concernées par le conflit, donc aussi avec les Russes, les Iraniens et les autorités actuelles de Damas.
En effet, 2018 a montré encore une fois, au travers des questions de Corée, d'Éthiopie / Érythrée, peut-être du Yémen que seules des initiatives politiques persévérantes peuvent produire des solutions à des conflits. La poursuite des affrontements à Gaza, l'accentuation de la colonisation en Cisjordanie et des agressions de l'armée israélienne, illustrent malheureusement l'échec des solutions de force. Le décès de l'écrivain et militant de la paix israélien, Amos Oz, nous appelle à renouveler l'action pour une solution de paix avec deux états israélien et palestinien, vivant côte à côte avec Jérusalem comme capitale. (à suivre II/III - Rétrospective 2018 : paix, développement durable ensemble)

vendredi 28 décembre 2018

"Construire la paix, déconstruire et prévenir la guerre"

La Fondation Gabriel Péri, le projet PEACE (Université de Caen – Université de Rouen – région Normandie) et la ville d'Ivry-sur-Seine ont le plaisir de vous inviter au colloque de clôture du séminaire sur la paix.


« Construire la paix, déconstruire et prévenir la guerre »

Vendredi 25 et samedi 26 janvier 2019

Espace Robespierre, 2 rue Robespierre, 94200 Ivry-sur-Seine (M°Mairie d'Ivry, ligne 7)
En partenariat avec le projet PEACE
(Université de Caen – Université de Rouen – Région Normandie)
Et la ville d'Ivry-sur-Seine 
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Les guerres, les conflits, occupent le champ d’une actualité qui ignore trop souvent les efforts de paix qui, partout, tentent de les endiguer. Violence et désir de paix, menaces globales et conscience du destin commun, coexistent dans un monde comme jamais incertain. Les logiques de domination économique et culturelle, de militarisation, des «grandes puissances» d’hier et de celles d’aujourd’hui, contredisent les projets et les potentiels considérables de développement humain. Les peurs et le refus de « l’autre » minent l’impératif de solidarité.
L’exigence de paix donne force et légitimité à l’engagement contre les dominations et les discriminations, comme un des fondements de l’effort d’émancipation de l’humanité. L’ambition du colloque est d’explorer ce monde qui aspire à « l'être en commun», dans les conditions d’aujourd’hui, en donnant la parole à celles et ceux qui le portent.


Entrée libre sur inscription nominative préalable : inscription@gabrielperi.fr 

 

Programme


Vendredi 25 janvier :

18h : Accueil
18h30 : Ouverture, Alain Obadia, président de la Fondation Gabriel Péri

18h45-20h30 : Paix et gouvernement du monde nouveau

« Bal des puissances » ou « impuissance de la puissance » : la paix du monde est-elle toujours aux mains des grandes puissances aujourd'hui ? Quelles sont les nouveautés ? L’irruption de nouveaux acteurs, des pays émergents, des opinions publiques change l’équation du jeu international. Quel rôle l’Europe doit-elle jouer ?
Intervenant-e-s :
  • Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po Paris et chercheur associé au Centre d’études et de recherches internationales (CERI Sciences Po)
  • Luciana Castellina, journaliste, députée européenne (1979-1999)
  • Philip Golub, professeur de sciences politiques, de philosophie politique et de relations internationales à l'Université américaine de Paris (AUP)
  • Birgit Daiber, coordinatrice du réseau Common Good sur le bien commun de l'humanité, membre du Parlement européen (1989-1994), ancienne directrice de la fondation Rosa Luxemburg à Bruxelles. 
  • Luc Mampaey, directeur du GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité)
Modération : Daniel Durand, chercheur en relations internationales
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Samedi 26 janvier :

9h30 : Ouverture, Philippe Bouyssou, maire d'Ivry-sur-Seine.

10h-12h : Paix et civilisation

Cette table-ronde revient sur la façon dont le concept de paix est perçu dans plusieurs régions du monde. Selon les contextes et les époques, il a exprimé des réalités différentes, qu’il faut avoir à l’esprit pour pouvoir construire une perspective progressiste à une échelle transnationale.  Outre un tour d’horizon général des conceptions de la paix, certaines interventions reviendront sur une aire particulière (Europe, Afrique, Moyen-Orient…)
Grand témoin : Ibrahima Thioub, historien, recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar
Intervenant-e-s :
  • Makram Abbès, professeur en études arabes à l'ENS de Lyon
  • Guillaume Le Blanc, philosophe, auteur avec Fabienne Brugère de La fin de l’hospitalité - L’hospitalité dans l’histoire
  • Thomas Hippler, philosophe, historien, professeur d’histoire à l’université de Caen
Modération : Patrizia Dogliani, professeure en histoire contemporaine à l’université de Bologne.
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12h-13h30 : Déjeuner
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13h30-15h30 : Paix et mondialisation

La mondialisation peut être une chance pour la paix. De nouvelles légitimités pour la paix délégitiment la guerre. Réchauffement climatique, sur exploitation des ressources terrestres, captation  des terres  et leurs  conséquences : migrations de la misère  et des guerres, cyber guerre,  sont les défis à relever  d’urgence. Comment garantir la paix du monde, lutter contre les inégalités, pour les droits, la démilitarisation et le désarmement aujourd’hui ?
Grand témoin : Youssef Mahmoud, conseiller principal, International Peace Institut (États-Unis)
Intervenant-e-s :
  • Matthieu Calame, ingénieur agronome, directeur de la fondation Charles Léopold Mayer  - "Résurgence des questions agricoles : quelle sécurité alimentaire pour la planète ?"
  • Oumar Dia, philosophe, professeur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) – "Replis identitaires et menaces sur la paix mondiale"
  • Dr Patricia Lewis, directrice de recherches, Chatham House – Démilitarisation, désarmement et cyber guerre aujourd'hui.                         
Intervention vidéo de Pierre Blanc, professeur de géopolitique à Bordeaux Sciences Agro et Sciences Po – Ruée mondiale sur les terres : quels enjeux pour la paix ? 
Modération : Fabienne Pourre, Fondation Gabriel Péri

15h45-18h : Paix et émancipation humaine

Quel rapport entre Paix et mouvement émancipateur ? En quoi les luttes émancipatrices, sociales et d’autonomisation des individus, des peuples, ont-elles été et sont-elles constitutives de l’établissement de la paix. Poser le primat de la politique sur la force, de la démocratie sur l’oppression et la domination, ouvre le champ d’une conception de la paix, dynamique, comme enjeu, au-delà de la guerre. Mis en perspective, et à partir des luttes d’aujourd’hui, dans leur diversité et leur nouveauté, ce débat s’inscrit dans la réflexion sur les conditions contemporaines de la construction de la paix.
Grand témoin : Dr Julianne Malveaux, économiste et écrivaine (États-Unis)
Intervenant-e-s :
  • Erika Campelo, co-présidente de l’association Autres Brésils 
  • Jean-Louis Sagot-Duvauroux, philosophe, écrivain, dramaturge et scénariste
  • Bernard Thibault, syndicaliste, membre du conseil d'administration de l'OIT
Modération : Daniel Cirera, Fondation Gabriel Péri

18h : Clôture par Jean-Numa Ducange
, historien, maitre de conférence à l’université de Rouen, co-directeur du projet PEACE, membre du Conseil scientifique de la Fondation Gabriel Péri.


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Avec la participation du Mouvement de la paix et du Conseil départemental du Val de Marne 




Pour en savoir plus sur le séminaire "Construire la paix, déconstruire et prévenir la guerre" qui a conduit à l'organisation de ce colloque, consultez la page ici, et les publications : Actes 1 et Actes 2, Les Chemins de la paix aujourd'hui.