LES ÉVÉNEMENTS DE LA SEMAINE ÉCOULÉE...
Mercredi 21 janvier :
Le journaliste Patrick Coquidé de BFM BUSINESS est revenu mercredi dernier sur une problématique, abordée plusieurs fois ici dans mes articles : comment dégager des moyens militaires supplémentaires sinon en taillant dans la dissuasion nucléaire ? Il rappelle que Hervé Morin, l'ancien ministre centriste de la Défense (...) suggère de ne conserver que les sous-marins nucléaires, les plus efficaces et les moins vulnérables selon les experts. "Supprimer désormais la composante aérienne permettrait de réaliser des économies suffisantes pour abonder les moyens des forces conventionnelles susceptibles d'être engagées à l'extérieur. (..)
En 2010, Nicolas Sarkozy avait bien fait un premier pas en décidant de réduire de trois à deux le nombre d'escadrons d'avions pouvant emporter des charges nucléaires. En 2013, la question avait à nouveau été posée à l'occasion de la préparation de la loi de programmation militaire 2014-2019. François Hollande avait tranché pour le maintien des deux composantes. Cette posture sera-t-elle longtemps tenable "?
Un débat qui mérite d'être ré-ouvert largement.
Jeudi 22 janvier :
Les États-Unis abandonnent leur base militaire de Lajes, située sur l'île de Terceira aux Açores, en territoire portugais, et qui appartient aux États-Unis depuis 1943.
Utilisée par l'US Air Force depuis 1943, elle était, jusqu'à encore récemment, l'un des points stratégiques majeurs de l'Otan dans l'Atlantique Nord. Dans un contexte de coupes budgétaires au sein de ses installations stratégiques datant de la guerre froide, le gouvernement américain a annoncé le 8 janvier dernier la suppression de 500 postes de militaires et civils américains à Lajes, ainsi que le licenciement de 500 citoyens portugais travaillant sur la base. Quant à la fermeture définitive, elle devrait intervenir en 2021.
Jeudi 22 janvier :
L'horloge de l'Apocalypse, un concept évaluant le risque, notamment nucléaire, pesant sur l'humanité, vient d'être avancée de deux minutes. Le changement climatique pèse lourd dans la balance. Il est désormais minuit moins trois à l’horloge de la fin du monde. Évoquant les «menaces extraordinaires et incontestables» posées par «le changement climatique incontrôlé, la modernisation des armements nucléaires mondiaux et les arsenaux nucléaires démesurés», le Bulletin of Atomic Scientists a décidé d’avancer de deux minutes l’aiguille marquant l’écart nous séparant de la fin du monde. (Gregory SCHWARTZ dans Libération du 21 janvier 2015).
Vendredi 23 janvier 2015 :
La vice-ministre russe de la Défense Tatiana Chevtsova a annoncé vendredi à Saint-Pétersbourg, selon Ria Novosti, que cette année les dépenses du ministère de la Défense atteindront 4,6% du PIB et 23% des recettes du budget (contre 3,7% du PIB et 19,2% des recettes budgétaires en 2014).
"La part du programme d'armement dans le budget du ministère de la Défense ne cesse de croître tous les ans: de 37% en 2013 à 59% en 2017" et près de 70% d'ici 2020, a ajouté Mme Chevtsova.
D'après la vice-ministre, les dépenses militaires sont "un instrument sérieux de soutien de l'industrie nationale, surtout du secteur des hautes technologies".
Selon l'ex-ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine, les dépenses sociales représentant un tiers du budget global de l'Etat et les dépenses militaires 35%, la Russie risque d'épuiser ses deux fonds de réserves dans les 18 mois si les cours du pétrole restent au niveau actuel d'environ 50 dollars le baril (Reuters).
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CEUX DE LA SEMAINE À VENIR...
Mardi 27 janvier :
Journée de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité :
"La France a retenu la date du 27 janvier, anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, pour cette journée de la mémoire.
[...] Cette journée de la mémoire devra faire prendre conscience que le mal absolu existe et que le relativisme n’est pas compatible avec les valeurs de la République. En même temps, il faut montrer que l’horreur s’inscrit dans une histoire qu’il convient d’approcher avec méthode, sans dérive ni erreur. Ainsi appartient-il à notre institution de faire réfléchir les élèves à l’Europe du XXe siècle, avec ses guerres et ses tragédies, mais aussi à ses tentatives de synthèse autour des valeurs des droits de l’homme et à sa marche vers l’unité. Il est nécessaire de montrer aux jeunes que ces valeurs ne sont pas de simples mots. Leur respect dans tous les pays du monde est fondamental et nécessite de la part de chacun d’être attentif à ce qui menace ces valeurs et actif pour les défendre."
B.O. n°46 du 11 décembre 2003 : www.education.gouv.fr
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